La peinture pour célébrer, pour nous faire vivre l’humanité, pour réenchanter le monde.

Le mystère disparait sous le béton alors je peins, je peins pour soigner, je peins comme une graine qui germe.

L’avenir a minci alors autant se rebeller à coup de pinceaux, à coup de ligne et de couleurs.

 

  C'est en chine en 2013, lors d'un voyage itinérant de plusieurs années à travers l'Océanie et l'Asie, que le dessin m’a ouvert les portes d’un monde illimité. Aujourd’hui je travaille sur les terres du Larzac.

Dans les pas d’artistes qui m’ont donné à rêver, Léo ferré, Dado, Francis Bacon, Vladimir Veličković, je tente de développer un langage fait d’imprévus et d’erreurs où des images, parfois, se dévoilent et m’invitent dans leurs transes. À coup de traits incisifs et de couleurs, s’agglomèrent des corps et des visages semblant baigner dans un monde minéral.

  J’explore également d’autre moyens d’expression, comme des performances sensitives, en duo avec Samuel Covel (musique), où le magma sonore percute la main du peintre. Ou encore, la construction d’un lieu mêlant la création et le travail de la terre.